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Le métier d’opératrice téléphonique
Auteur: Anna Rapoport
(extrait du livre : « Tout sur les téléphones »)
Le travail des premières opératrices téléphoniques était très pénible. Leurs lieux de travail étaient étroits et l’espace restreint. Elles étaient obligées de rester assises sur des chaises dures et inconfortables plus de deux-cents heures par mois. Une journée de travail durait à peu près 10 ou 11 heures. Elles devaient parler plusieurs langues : l’anglais, le français ainsi que l’allemand. Bien que ce travail fût connu pour être difficile, il était quand même très prisé. Pour la première fois, sont apparut des travaux techniques, dans lesquels les femmes avaient un avantage : la plupart des gens qui appelaient préféraient discuter avec des opératrices téléphoniques qu’avec des opérateurs. Suite à ça, ce métier est très vite devenu réservé aux femmes. En Russie, au XXème siècle, le travail d’opératrice téléphonique n’était pas accessible de chacune. Elle devait être âgée de 18 à 25 ans. Elle ne devait pas être mariée. Elles devaient impérativement être mince et grande, son buste devait avoir une longueur supérieur à 1.28m les bras tendus vers le haut en position assise (pour pouvoir atteindre les étagères les plus hautes du commutateur où se rejoignaient les câbles téléphoniques). Lorsqu’elles étaient embauchées, les futurs opératrices téléphoniques signaient un contrat sur lequel il était écrit qu’elles s’engageaient à ne divulguer aucune quelconque information entendue lors d’un appel téléphonique et qu’elles s’engageaient à se marier qu’avec des employés du même métier.
Vers les années 1900, les opératrices téléphoniques russes avaient un salaire enviable : 30 roubles par mois. Un salarié non qualifié gagnait quant à lui, 12 roubles par mois, alors qu’un docteur gagnait 60 roubles.
Ce fut un grand progrès pour l'époque.
(extrait du livre : « Tout sur les téléphones »)
Le travail des premières opératrices téléphoniques était très pénible. Leurs lieux de travail étaient étroits et l’espace restreint. Elles étaient obligées de rester assises sur des chaises dures et inconfortables plus de deux-cents heures par mois. Une journée de travail durait à peu près 10 ou 11 heures. Elles devaient parler plusieurs langues : l’anglais, le français ainsi que l’allemand. Bien que ce travail fût connu pour être difficile, il était quand même très prisé. Pour la première fois, sont apparut des travaux techniques, dans lesquels les femmes avaient un avantage : la plupart des gens qui appelaient préféraient discuter avec des opératrices téléphoniques qu’avec des opérateurs. Suite à ça, ce métier est très vite devenu réservé aux femmes. En Russie, au XXème siècle, le travail d’opératrice téléphonique n’était pas accessible de chacune. Elle devait être âgée de 18 à 25 ans. Elle ne devait pas être mariée. Elles devaient impérativement être mince et grande, son buste devait avoir une longueur supérieur à 1.28m les bras tendus vers le haut en position assise (pour pouvoir atteindre les étagères les plus hautes du commutateur où se rejoignaient les câbles téléphoniques). Lorsqu’elles étaient embauchées, les futurs opératrices téléphoniques signaient un contrat sur lequel il était écrit qu’elles s’engageaient à ne divulguer aucune quelconque information entendue lors d’un appel téléphonique et qu’elles s’engageaient à se marier qu’avec des employés du même métier.
Vers les années 1900, les opératrices téléphoniques russes avaient un salaire enviable : 30 roubles par mois. Un salarié non qualifié gagnait quant à lui, 12 roubles par mois, alors qu’un docteur gagnait 60 roubles.
Ce fut un grand progrès pour l'époque.