Un élan
Un élan (une histoire du recueil « Porte d’hiver »)
Cette nuit, un élan sortit de la forêt et rentra dans le village. Il marcha dans les rues, tourna vers les broussailles d’orties d’une petite rue et il entra dans la cour chez Anna.
Il bu l’eau du tonneau, il mâcha les habits qui pendaient sur la corde et il lécha la pelle qui était à l’entrée. Puis, il mit sa tête dans la fenêtre et il commença a manger la kacha dans une casserole, la léchant avec sa longue langue. Apres avoir finit la kacha, il s’attaqua à la miche de pain.
Soudain, sans le faire exprès, il heurta la théière avec ses cornes. Celle-ci tomba et roula sur le sol. L’élan eut peur, il voulu s’enfuir mais ses cornes l’en empêchèrent. Il était coincé !
Le matin, Anna se réveilla et alla dans sa cuisine. Elle vit l’élan dans la fenêtre.
En premier lieu elle saisit son rouleau, mais elle prit pitié de l’élan. Elle courut chercher Mitritch. « Mitritch- cria-t-elle, venez vite chez moi ! J’ai un élan coincé dans ma fenêtre. »
A peine réveillé Mitritch ne comprenait rien.
« Qu’est-ce que tu as, lui demande Mitritch en baillant, quel élan ? »
« Avec des cornes ! Il a mit sa tête dans la cuisine, maintenant il ne peut plus en sortir ! »
Mitritch se rendit chez Anna, et en effet il vit un élan.
« Oulala, dit Mitritch, comment le faire sortir de la ? »
« Ça, je ne sais pas. Je veux juste qu’il parte Mitritch. Je ne veux pas vivre toute ma vie avec cet élan. »
Mitritch marcha autour de l’élan, il ne savait pas par quel coté il devait l’approcher.
« Et si on le laissait vivre ? dit-il. Regarde ses cornes! Tu pourrais étendre ton linge humide ou des serviettes. »
« Tu dis des bêtises !- se facha Anna – Enlève-moi cette animal ! »
« Bon, d’accord,-s’accorda Mitritch, je vais essayer. »
Il apporta une scie et commença à scier avec prudence. L’élan attendit sans chahut, il bougea juste ses oreilles en direction de Mitritch.
Le son de la scie ne lui plaisait pas. Enfin, Mitritch scia les cornes et il sorti l’élan dehors.
L’élan se tenait debout au milieu de la cour. Un rideau bleu pendait sur ces cornes.
« Ecoute, Mitritch, enlève-lui le rideau. Avec quoi je vais cacher la fenêtre sinon ? »
Mitrich s’approcha de l’élan « Minous-minou-minou » L’élan s’éloignait mais Mitritch se rapprochait de lui. Il arriva à la porte, il fit demi-tour et courut dans les bois, on ne voyait plus que ses sabots.
« Attends -cria Anna. Rend-moi mon rideau ! »
Courir après lui était peine perdu ! On ne voyait déjà plus ses traces.
« Le rideau ce n’est rien- dit Mitritch, en reclouant la traverse- ce n’est pas une grande perte. Il était venu chez moi, il aurait dévoré toutes mes fraises ! »
Cet élan a été aperçu plusieurs fois après. Il marchait toujours avec le rideau sur la tête jusqu'à ce qu’il perde ses cornes.
Cette nuit, un élan sortit de la forêt et rentra dans le village. Il marcha dans les rues, tourna vers les broussailles d’orties d’une petite rue et il entra dans la cour chez Anna.
Il bu l’eau du tonneau, il mâcha les habits qui pendaient sur la corde et il lécha la pelle qui était à l’entrée. Puis, il mit sa tête dans la fenêtre et il commença a manger la kacha dans une casserole, la léchant avec sa longue langue. Apres avoir finit la kacha, il s’attaqua à la miche de pain.
Soudain, sans le faire exprès, il heurta la théière avec ses cornes. Celle-ci tomba et roula sur le sol. L’élan eut peur, il voulu s’enfuir mais ses cornes l’en empêchèrent. Il était coincé !
Le matin, Anna se réveilla et alla dans sa cuisine. Elle vit l’élan dans la fenêtre.
En premier lieu elle saisit son rouleau, mais elle prit pitié de l’élan. Elle courut chercher Mitritch. « Mitritch- cria-t-elle, venez vite chez moi ! J’ai un élan coincé dans ma fenêtre. »
A peine réveillé Mitritch ne comprenait rien.
« Qu’est-ce que tu as, lui demande Mitritch en baillant, quel élan ? »
« Avec des cornes ! Il a mit sa tête dans la cuisine, maintenant il ne peut plus en sortir ! »
Mitritch se rendit chez Anna, et en effet il vit un élan.
« Oulala, dit Mitritch, comment le faire sortir de la ? »
« Ça, je ne sais pas. Je veux juste qu’il parte Mitritch. Je ne veux pas vivre toute ma vie avec cet élan. »
Mitritch marcha autour de l’élan, il ne savait pas par quel coté il devait l’approcher.
« Et si on le laissait vivre ? dit-il. Regarde ses cornes! Tu pourrais étendre ton linge humide ou des serviettes. »
« Tu dis des bêtises !- se facha Anna – Enlève-moi cette animal ! »
« Bon, d’accord,-s’accorda Mitritch, je vais essayer. »
Il apporta une scie et commença à scier avec prudence. L’élan attendit sans chahut, il bougea juste ses oreilles en direction de Mitritch.
Le son de la scie ne lui plaisait pas. Enfin, Mitritch scia les cornes et il sorti l’élan dehors.
L’élan se tenait debout au milieu de la cour. Un rideau bleu pendait sur ces cornes.
« Ecoute, Mitritch, enlève-lui le rideau. Avec quoi je vais cacher la fenêtre sinon ? »
Mitrich s’approcha de l’élan « Minous-minou-minou » L’élan s’éloignait mais Mitritch se rapprochait de lui. Il arriva à la porte, il fit demi-tour et courut dans les bois, on ne voyait plus que ses sabots.
« Attends -cria Anna. Rend-moi mon rideau ! »
Courir après lui était peine perdu ! On ne voyait déjà plus ses traces.
« Le rideau ce n’est rien- dit Mitritch, en reclouant la traverse- ce n’est pas une grande perte. Il était venu chez moi, il aurait dévoré toutes mes fraises ! »
Cet élan a été aperçu plusieurs fois après. Il marchait toujours avec le rideau sur la tête jusqu'à ce qu’il perde ses cornes.
